Création de société à l'Île Maurice

Choisir entre une Société Offshore et une société locale

(depuis l'entrée en vigueur de la réforme fiscale par le Finance Act 2018)

 

L'Île Maurice est un carrefour de premier choix pour les investisseurs souhaitant monter une entreprise et faire des affaires entre l'Afrique, l'Asie et l'Europe. Son dynamisme économique et les facilités juridique offertes font de l'Île un véritable paradis. Paradis fiscal ? Non.

 

En effet, le pays se garde de cette qualification et a démontré plusieurs fois à ses partenaires de l'OCDE sa volonté de se conformer aux standards de transparence  en matière financière. Ainsi, le Premier Ministre mauricien Pravind Jugnauth a annoncé dans son discours du budget 2018 une grande réforme du secteur financier qui a été votée à l’été 2018 et implantée dans le Finance Act 2018

 

Cette réforme a eu pour effet d'harmoniser la fiscalité entre les sociétés locales et les société offshore par la mise en place du "Partial Exemption System". Depuis, les sociétés locales, comme les sociétés Global Business (offshore) bénéficient d'une exonération à hauteur de 80% sur les revenus étrangers (tirés des dividendes, intérêts, établissement stable à l'étranger et export de biens) portant le taux d'imposition sur ces revenus à 3%.

 

Ainsi, le secteur offshore a perdu de son intérêt pour les sociétés transparentes qui cherchent à bénéficier du taux d'imposition de 3%. La grande différence entre les société locales et offshore concernent les conditions préalables à la mise en place d'une société offshore. Afin de remplir les conditions de résidence, les investisseurs qui décident de monter une société offshore doivent satisfaire des conditions plus contraignantes que lors de la création d'un société ordinaire ; ils doivent par exemple passer par une "Management Company", très onéreuse afin de faire gérer leur entreprise sur place.