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Immobilier : Maurice «seconde résidence» pour les Sud-Africains

L’engouement des particuliers et des investisseurs d’Afrique du Sud pour Maurice découle d’un environnement économique et fiscal attrayant de même que des règlements assouplis pour des acquisitions.

 

 

Les récents changements dans la législation en matière d’investissement immobilier, il est désormais plus facile d’investir dans l’immobilier résidentiel et commercial sur l’île. Il y a un nombre accrus de projets disponibles pour les acheteurs sud-africains, tant dans le résidentiel que l’immobilier.

 

Le manque d’options « en bord de mer » n’empêche pas les Sud-Africains d'investir. Ces derniers ont tendance à investir entre Rs 6,5 millions et Rs 20 millions. L’intérêt croissant des Sud-Africains pour l’immobilier résidentiel mauricien se reflète dans l’investissement direct étranger venant de l’économie la plus industrialisée du continent.

 

Pour les neuf premiers mois de 2018, les particuliers et entreprises africaines ont investi Rs 1,76 milliard à Maurice, soit 15 % de la somme totale pour la période. En comparaison avec les trois premiers trimestres de 2017, le montant est en progression de quelque 19 %, selon les données de la Banque de Maurice.

 

Les Sud-Africains perçoivent l’acquisition d’un bien immobilier à Maurice. Pour certains, c’est simplement pour s’y installer. Il y a également une demande croissante pour des résidences de vacances et des maisons secondaires pour y passer sa retraite.

 

Certes, l’infrastructure publique s’améliore. Le secteur bancaire est une référence. La croissance mauricienne serait de 3,9 % en 2019, selon le Fonds monétaire international. Là où Maurice a un avantage sur l’Afrique du Sud c’est au niveau du plan fiscal. La taxe sur les profits est de 28 %, contre 15 % à Maurice.

 

Cependant, sur la fiscalité des particuliers, l’écart est encore plus conséquent. Alors qu’à Maurice le Pay As You Earn est à 15 % (harmonie fiscale oblige), en Afrique du Sud elle peut atteindre les 45 %. Selon le site de African Revenue Services, par exemple, si les salaires annuels dépassent les 1,5 million de rands, le particulier sera taxé à hauteur de quelque 532 000 de rands et 45 % du montant (x – 1,5 million de rands).

 

Source: defimedia.info