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Maurice œuvre pour affirmer sa réputation sur les services financiers

L’Eastern and Southern Africa Anti-Money Laundering Group a officiellement reconnu et loué les efforts déployés par Maurice pour mener à bien le rapport d’évaluation mutuelle.

 

Sudhir Sesungkur, Ministre des Services Financiers et de la bonne Gouvernance de l'Île Maurice a déclaré que « c’est un fait que l’ESAAMLG ait reconnu que Maurice est un bon élève et a pris les actions qui conviennent pour protéger la réputation de sa juridiction financière. Maurice continuera à œuvrer pour maintenir sa bonne réputation en tant qu’une destination d’investissement sûre, fiable et propre sur le plan local, régional et international ». Maurice Loustau-Lalanne, ministre des Finances, du commerce, de l’investissement et de la planification économique des Seychelles, estime que le gouvernement mauricien a pris les initiatives nécessaires pour corriger certains manquements.


Le rapport de l’ESAAMLG sur l’évaluation du système mauricien pour combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme a été rendu public le 20 septembre. Le gouvernement mauricien avait décidé de contester certaines des conclusions du rapport initial, parmi lesquelles la qualification de l’Ile Maurice comme plateforme de blanchiment, car il avait repéré des incohérences et des violations dans le processus d’évaluation mutuelle.

 

« Le pays a fait des efforts conséquents pour améliorer les cadres juridiques et institutionnels en vue de contrer le problème de blanchiment et le financement du terrorisme. Ces initiatives ont été saluées par des instances internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Fondation Mo Ibrahim, le World Economic Forum entre autres », a rappelé Sudhir Sesungkur. Le ministre a ensuite précisé que le pays a toujours été parmi les premiers à apporter les réformes nécessaires pour renforcer le système de contrôle. « Nous avons signé la Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) et le Common Reporting Standard parce que nous voulons et nous croyons en un système transparent », a-t-il souligné.

 

 

 

Source : DéfiMedia