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La moitié des entreprises françaises opérant en Afrique prévoient une croissance de leur chiffre d’affaires en 2017

 La moitié des entreprises françaises présentes en Afrique prévoient une croissance de leur chiffre d’affaires en 2017, selon la 28e édition de l’enquête annuelle du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) dont les principales conclusions ont été révélées le 20 février par le quotidien Le Monde. Plus d’un tiers des quelque 500 dirigeants d’entreprise sondés déclarent aussi une reprise de leurs investissements.

L’enquête a, d’autre part, révélé que l’Afrique de l’Est est la sous-région la plus dynamique. 40 % des entreprises interrogées se disent prêtes à reprendre leurs investissements dans cette sous-région. Une donnée qui grimpe même à 60 % pour le Niger et le Sénégal. Au Nigeria, où l’économie a plongé en récession en raison de la baisse du prix du pétrole, la moitié des investisseurs souhaitent en revanche réduire la voilure.La deuxième sous-région la plus dynamique est l’Afrique du Nord où les dirigeants d’entreprise croient à un décollage de leurs volumes d’affaires en Algérie, en Mauritanie, en Egypte et en Tunisie. En Afrique centrale, la moitié des sondés prévoient un chiffre d’affaires en baisse.Dans le reste du continent, les situations sont contrastées. « Une Afrique du Sud moins dynamique, l’Angola tout à fait en panne, le Mozambique et la Zambie au ralenti, alors que le Kenya, l’Ouganda, Djibouti et l’Ethiopie sont orientés à la hausse », souligne l’étude du CIAN. Les pays du continent jugés les plus porteurs par les responsables de sociétés interrogés sont la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Mali, Maurice, l’Ouganda et le Senegal.