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60% des jeunes se disent prêts à créer leur entreprise

60% des jeunes sont de tentés par la création d'entreprise.

De plus en plus de jeunes veulent créer leur entreprise, un sur six, selon un sondage OpinionWay réalisé pour le Salon des entrepreneurs. Mais ces futurs entrepreneurs redoutent les difficultés financières, et préfèrent le CDI à 73 %.

 

Source : Les Echos Entrepreneurs MARIE BELLAN le 24/01/17

 

 

De plus en plus de jeunes veulent créer leur entreprise, un sur six, selon un sondage OpinionWay réalisé pour le Salon des entrepreneurs. Mais ces futurs entrepreneurs redoutent les difficultés financières, et préfèrent le CDI à 73 %.

L'idée d'entreprendre s'enracine encore un peu plus chez les jeunes. Selon le baromètre OpinionWay réalisé pour l'Union des autoentrepreneurs et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires à l'occasion du Salon des entrepreneurs, qui se tiendra les 1er et 2 février à Paris, 60 % des 1.006 personnes de 18 à 29 ans interrogées se disent prêtes à créer une entreprise ou à en reprendre une. Un chiffre qui confirme une tendance déjà à l'oeuvre depuis quelques années. Cet engouement pour la création d'entreprise doit cependant être nuancé. Selon ce sondage, le travail en CDI reste l'objectif majeur à atteindre pour 73 % des jeunes. Pourquoi ? Parce qu'il assure la sécurité de l'emploi et la régularité du revenu (70 %), parce qu'il donne des droits en matière de congés (49 %) et parce qu'il assure une bonne couverture sociale (49 %).

 

Ces résultats sont révélateurs des envies paradoxales qui traversent la jeunesse. S'ils sont tentés par le fait d'être leur propre patron (pour 40 % d'entre eux, c'est le principal avantage lorsqu'on travaille à son compte), 52 % des jeunes sont rebutés par les risques financiers et 46 % vivent mal l'idée de ne pas savoir combien ils vont gagner exactement à la fin du mois.

 

 

Interrogés sur les mesures à prendre pour favoriser l'épanouissement des jeunes au travail, ceux-ci répondent par le développement du co-working et du télétravail (85 %), mais aussi par une meilleure équité des droits sociaux entre travailleurs indépendants et salariés (83 %).

 

Une aspiration bien identifiée par certains candidats à la présidentielle.

 

Emmanuel Macron propose ainsi de créer une indemnité chômage pour les indépendants en rupture d'activité en fusionnant le Régime social des indépendants (RSI) avec le régime général.

Benoît Hamon suggère, lui, un statut social unique de l'actif en améliorant la protection retraite complémentaire et accidents du travail pour les indépendants.

François Fillon propose de son côté de développer l'autoentrepreneuriat, de réformer le RSI, de créer un statut du travailleur indépendant avec des contrats de trois ans non requalifiables et une caisse d'assurance-chômage spécifique.